✪ LA DEPUIS LE : 28/01/2011 ✪ MESSAGES : 123 ✪ AVATAR : LOGAN.LERMAN ✪ PSEUDO : Deby ✪ DOUBLON : nop ✪ AGE DU PERSONNAGE : Seize ans ✪ AGE : 31
Sujet: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit ! Dim 30 Jan - 1:34
« - pssss ». Le jeune homme ouvrit un œil, puis l’autre. Releva la tête de son bureau où il était paisiblement en train de se reposer les paupières. Il passa une main dans sa chevelure brune et tourna la tête à droite… rien… à gauche… rien… il regarda alors droit devant lui, sa professeure de mathématiques donnant un cours sur les racines carrés à des élèves plus que passifs. « - PSS ». Cette fois, il se retourna un peu plus rapidement pour voir qui était l’auteur de ce sifflement étrange. Alors, il la vit, Lou, sa meilleure amie depuis de longues années et également la fille chez qui il vivait avec ses deux grandes sœurs en ce moment, depuis deux mois pour être plus précise. Elle lui faisait de petits signes à travers la salle. Il la regarda alors interrogatif, pas vraiment en condition pour entamer une longue conversation avec elle alors que la professeure donnait son cours. Alors, elle lui désigna discrètement le sol, à ses pieds. Il baissa instinctivement la tête et découvrit un petit papier gisant sur le carrelage de la salle de classe. Il l’attrapa rapidement et l’ouvrit discrètement. L’écriture soignée et féminine de sa meilleure amie le faisait sourire et plus son regard clair parcourait le papier froissé, plus un sourire se peignait sur son visage de gamin. « Je te paris cent dollars que t’es pas cap de sortir de l’établissement, là tout de suite ! ». Il se retourna pour regarder sa meilleure amie, une pointe de défi dans le regard. La semaine précédente, c’était lui qui lui avait envoyé ce genre de mot, en pariant qu’elle n’était pas cap de se lever dans la salle de classe et danser la macarena. Bien sûr, elle l’avait fait ce qui aujourd’hui le mettait dans une situation délicate puisque s’il ne relevait pas ce défit, il passerait pour un looser et Lou aurait donc la satisfaction de le réduire en bouilli jour et nuit. Or, c’était quelque chose d’inconcevable, il était donc obligé de relevé ce défit assez délicat. Il s’affala alors un peu plus dans sa chaise bien inconfortable, réfléchissant à un moyen de se barrer de l’établissement en risquant le moins possible. Il avait beau être arrivé à Ashling depuis un peu moins de deux mois, il était déjà bien connu de l’autorité dans l’établissement, mais cette capacité qu’il avait de rendre les gens dingue de sa bouille enfantine lui valait moins d’ennuis qu’il le méritait. Le jeune homme de seize ans observait sa professeure de mathématiques d’un œil critique. Petite, elle ne devait pas dépasser les un mètre cinquante. Pas très jeune, elle n’était franchement pas non plus vieille puisqu’elle devait avoir dans les quarante-cinq ans. Mais le problème avec elle, c’était que c’était une vieille fille. Habillée comme une none, elle se coiffait les cheveux en chignon tout les jours, portait des fringues noires et blanches, cachait la moindre parcelle de sa peau sous ces mêmes vêtements et abordait cet air stricte constamment. En gros, elle faisait franchement peur et était très sévère, d’où le silence assez grandiose dans cette salle de classe qui accueillait pourtant une trentaine d’élèves.
Discrètement, Mickey attrapa son sac à dos posé à ses pieds et y glissa sa trousse où ses stylos gisaient, et ensuite ses feuilles de cours qui lui avaient plus servi d’oreiller que de support pour copier son cours. Il ferma le plus silencieusement possible la fermeture éclair de son sac, se retourna pour lancer un sourire à l’intention de Lou et se releva discrètement de sa chaise lorsque sa professeure eut le dos tourné pour écrire au tableau des formules incompréhensibles. Il traversa alors les allées de bureau, les élèves - la plupart endormis - soit amusés par le petit jeune entre Lou et Mickey, soit s’en fichant royalement, ne le dénonceraient pas, il le savait parfaitement. Il allait bientôt atteindre la porte de bois lorsque, dans un moment d’inattention, son pied percuta une chaise vide et entraina ainsi un raffut pas possible qui lui valu l’attention de sa professeure qui décolla son regard sur tableau noir pour le poser sur le jeune homme, debout, au beau milieu de la salle, son sac à dos sur le dos, prêt à d’échapper de ce mouroir. Un silence de mort apparut alors dans la salle de classe, on aurait pu entendre une mouche voler. Personne n’osait bouger et encore moins Mickey. Alors, l’expression de la professeure changea pour se faire encore plus dure et elle ouvrit grand la bouche prête à s’exprimer de sa voix rauque et terrifiante : « - MICKEY JOEL MARL… ». Le jeune ne la laissa pas terminé qu’il se mit à courir, ouvrant la porte sur son passage pour continuer sa course dans les couloirs. Les élèves se mirent alors tous à crier, comme pour encourager le jeune homme qui était pourtant beaucoup trop occupé à ne pas tomber pour vraiment profiter de cet instant de gloire. Sa professeure s’élança alors à sa poursuite, relevant un peu sa longue jupe noire pour être plus apte à lui courir après et à sa grande surprise, elle courait plutôt vite, non loin du jeune Mickey qui heureusement connaissait les couloirs par cœur. Il tentait de la ralentir en fermant les portes coupe-feux derrière lui mais elle tenait bien la distance. Alors, il atterrit à la porte principale du lycée, sous les hurlements stridents de sa professeure qui tentait de prévenir les autres enseignants de la fuite de son élève tout en lui courant après, ses lunettes glissant de son long nez crochu. Mickey courait le plus vite possible et atteignit enfin cette fameuse porte se retrouvant ainsi brusquement en pleine rue, sous le soleil. Il ne termina cependant pas sa course, même si sa professeure s’arrêta à la porte d’entrée du lycée, essoufflée mais pas assez à en écouter son cri qui résonna de longues secondes après dans la rue un peu fréquentée en ce milieu de matinée : « - MICKEEEEY JOEEEEL MAAARLEEEEEEY VOUS ALLEZ REGRETTER VOTRE AAAAACTE !!! ». Plus les mètres passaient, plus la course du jeune homme se faisait lente et il profita d’un coin de rue pour s’assoir en bordure d’un immeuble, un peu à l’écart de la rue, posant son sac à ses pieds, se fichant de salir son jean, voulant simplement reprendre son souffle. « - Ca va ? », « - AAAAAAH ». Le jeune homme sursauta tout en laissant échapper ce cri de sa bouche, ne s’attendant vraiment pas à ce que quelqu’un vienne lui parler. Son cœur battait la chamade et après avoir fermé les yeux quelques secondes, il posa son regard clair sur son vis-à-vis légèrement penché au-dessus de lui. C’était un jeune homme. Il devait avoir la vingtaine et tout souriant il semblait un peu inquiet. Étrange. C’était comme s’il l’avait déjà vu quelque part. Mais où ? Il était persuadé de ce qu’il avançait et il n’allait pas tarder à savoir la vérité : « - On… se connait ? ». Il reprenait lentement son souffle, le soleil derrière le visage du jeune homme l’aveuglant un peu.
Joshua X. Lennon
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✪ LA DEPUIS LE : 28/01/2011 ✪ MESSAGES : 65 ✪ AVATAR : robert sheehan ✪ PSEUDO : Nice Asshole ✪ AGE DU PERSONNAGE : vingt-deux, babe. ✪ AGE : 27
Sujet: Re: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit ! Dim 30 Jan - 3:52
La clope au bords des lèvres je m'élance. Je saute. Je vais mourir. M'écraser sur cet engin mécanique. C'est si haut. Je tombe. Ma cigarette se fait la malle. Derrière moi, on crie. Ma sœur crie. Elle est la seule à crier. La seule que j'aime. Je vois la fin, ma fin. Ma vie n'aura été qu'insultes, haine amour, cris et clopes. Ça y est. Ma tête heurte le capot de la voiture rouge qui se situait en bas de cet immeuble. Finalement, personne ne remarquera mon sang dégouliner de cette voiture. J'ai toujours été transparent. Les gens crient, les enfants pleurent. On vient, on part. On vomit, aussi. Les gens parlent, appelent, prient. "Il est mort ! Magnez-vous bordel de couilles, il est mort !" J'entend, je ne suis pas mort. Les gens mentent à mon sujet, ils mentent toujours. Je respire, faiblement, mais je respire. Ma sœur pleure, je peux l'entendre. Elle se jète à son tour, cette fois c'est réellement la fin. Elle me tombe dessus et m'enfonce encore plus dans la carcasse. On meurt. Elle tombe légèrement sur le côté et sa main vient se posait sur la mienne. Nous sommes unis à jamais, nous le savions. Soudain, je me réveille, j'ai chaud, je suis en sueur. Ce n'était qu'un rêve, ou plutôt un cauchemar. Foutues clopes. Ma soeur me crie dessus, je ne peux pas encore très bien entendre ce qu'elle dit, je suis dans le gaz. Puis, mon audition revient peu à peu, j'entends complétement. « Putain, t'es enfin réveillé pauvre con, j'essaie de te lever depuis neuve heures et demie ! Anyway, une fille, une rousse, est venue et elle a dit qu'elle finissait à vingt-trois heures ce soir... Tu t'la fais, nah ? » « Qu'est ce que ça peut te foutre, grognasse ?! Et puis, tu fous quoi dans mon lit là, j'suis à poil putain ! » « Bouh, tu sais, ça fait longtemps que je l'a connait... Pas la fille, hein. » Cette phrase laissait un blanc, les mouches volaient. « J'veux dire j...» « J'ai compris putain ! Bouge ton gros cul, faudrait que j'aille prendre ma douche, tu crois pas ? » Je me levai alors pour atteindre la salle de bain quelques mètres plus loin, laissant ainsi entrevoir mon fessier, fessier que ma tendre sœur ne manqua pas d'observer. « Faut être lesbienne pour pas aimer un putain d'cul pareil ! » Gaaaaaaarce ! J'ouvrai rapidement la porte, entra et m'enferma aussitôt, pour éviter que la perversité incarnée n'entre dans la même pièce que moi. Je m'appuyais alors sur le rebord du lavabos, en face du miroir que je scrutais aussitôt. J'avais des cernes, c'était horrible. La nuit était horrible. Je sauta dans la douche pour la prendre, ce qui me réveilla d'avantage. Pendant ce temps, je pensais à la fille rousse dont m'avait parlé ma sœur. Ginger... Un prénom de la mort qui tue, un sourire ainsi qu'un cul d'enfer, tout pour être heureux et passer une bonne nuit. On s'est rencontré à mon arrivée, elle travaille dans un bar miteux qui n'est pas du tout à son image. Elle m'a tapé dans l'œil. Ou sa culotte, j'devrais dire. En attendant, son rire, son sourire, ses yeux et ses cheveux m'avaient intrigué. Elle semblait être un ange.
Une fois la douche finie, je m'habillais et sortit donc de la salle de bain. Et qui je croise, assise sur mon lit, symétriquement en face de moi ? Némésis, pour pas changer. « Y'a plus d'jus d'orange. » « Cool.»« Naaaaaaaaaaonh ! » « De quoi non ? » « Nan, c'est pas cool du tout nan ! » Elle laissait entrevoir un visage dépité. « Non mais, t'imagines pas Josh ! Pas de jus d'orange pour moi c'est comme... Une cigarette sans tabac pour toi, tu comprends ? Tu vas donc aller m'en chercher, n'est-ce pas ? Tu m'aimes, hein ? » « Mais oui, je t'aime sœurette chérie. Seulement... je n'irai pas en chercher, désolé. » lui disais-je tout en touchant sa lèvre avec mon index. Oui, c'était vrai, je l'aimais. Mais de là à bouger mon gros cul pour aller chercher une bouteille de jus d'orange qu'elle videra en deux deux, non merci. « Très bien. Je vais donc délicatement me diriger vers l'ordinateur, me connecter sur Facebook, ainsi que sur Twitter, entrer cette carte SD dans l'orifice prévu à cet effet, retirer les photos puis les postées sur les sites cités il y a quelques secondes. » « Et ? »« Et... il y a une photo de toi, enfin plutôt de ton cul, prise tout à l'heure. » « OK J'Y VAIS ! » Ni une ni deux, baskets enfilées, manteau mit, téléphone dans la poche, argent dans le porte-feuille et clope dans la bouche et j'étais parti. A peine la porte ouverte que ma chère sœur me cria. « TA NAÏVETÉ TE PERDRA ! » Avant d'enchaîner avec un rire diabolique. Gaaaaaarce, mais dieu que je l'aime.
Cinq minutes, six minutes maintenant que je marche, encore et toujours, à la recherche de cette foutue de putain de bouteille de jus d'orange. Enfin, je le cherche, pas vraiment. Soyons honnêtes, j'en ai rien à foutre de cette putain de bouteille de jus d'orange à la noix. Je traîne, simplement. Je ne connais pas encore tous les recoins de la ville, je visite. J'aurais voulu le faire avec ma "petite-sœur" de quatre minutes, mais, elle avait décidé de poster des photos de mon putain de cul sur un site communautaire. FUCK ! Je traînais. Une boulangerie, une boucherie, un salon de coiffure, une putain de boutique où ils vendent des putains de jus d'oranges de merde que ma sœur chérie d'amour que j'aime veuille que j'achète. Un lycée. Un adolescent qui court, une vieille qui prononce un nom... "Mickey Joël Marley..." Ce nom me dit quelque chose, ce prénom, surtout. D'où ? Mieux vaut ne pas me poser la question, à vrai dire, je n'en ai aucune idée. Il me disait quelque chose, c'est tout. Je m'approchais alors vers un immeuble, histoire de voir de plus près. Et que vois-je, ce même jeune homme, courir vers moi, avant de s'asseoir juste devant moi. Le seul hic, c'est qu'il ne m'a pas vu, du moins, je ne pense pas. Je lui avais demandé si ça allait, le pauvre, poussa un cri strident. Avais-je une tête à faire peur ? Étais-je muni d'une déficience esthétique ? Il me regarda, les yeux remplies de questions. Est-ce que je le connais ? C'est possible. « Ca s'pourrait bien... » je regardais alors le jeune homme tout en lui faisant un sourire arogant.
Dernière édition par Joshua X. Lennon le Dim 30 Jan - 20:31, édité 1 fois
Mickey J. Marley
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Sujet: Re: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit ! Dim 30 Jan - 16:49
Comme quoi le monde est petit ! Feat.Joshua & Mickey
« - Ça s’pourrait bien … ». C’était quoi ça ? C’était même pas une réponse ! Mickey regardait le jeune homme debout devant lui avec un air d’incompréhension sur le visage - en plus de sa grimace à cause des rayons du soleil l’aveuglant -. Ce sourire, cette tête, ce visage, cette expression, il le connaissait, c’était certain, mais d’où ? La situation était plutôt étrange et tandis que le jeune homme tentait de reprendre son souffle, calmant ainsi les battements effrénés de son cœur dus à sa course poursuite dans les couloirs avec sa professeure de mathématiques - cette vieille folle - son cerveau marchait également à mille à l’heure. Il détestait être dans un tel foutoir à l’intérieur de lui-même. Il détestait que les choses lui échappent à dire vrai et cette fois, impossible de mettre un nom sur ce visage familier. Mickey quitta quelques secondes son vis-à-vis du regard, se tourna discrètement et rapidement histoire de jeter un œil sur la grande porte de bois représentant l’entrée de son lycée, afin de voir, si oui ou non, sa professeure avait persisté à le suivre ou non. Il sentit son téléphone portable vibrer à travers la poche de son jean et alors qu’il se remettait dans sa position initiale - c’est-à-dire face à ce mystérieux inconnu - il songea à ce qu’il s’était passé quelques secondes auparavant. Jamais il n’aurait cru que sa vieille professeure poussiéreuse allait lui courir après et ainsi lui tenir aussi bien la distance. Pourtant, il courait plutôt vite pour un petit gars de sa carrure mais c’était à croire que sur le coup, il n’avait pas eu beaucoup de chance puisqu’il était tombé sur la seule prof à pratiquer le marathon. Bref, il sortit son téléphone de sa poche, sa respiration se faisant de plus en plus calme, et appuya sur les touches usées de son appareil. A dire vrai, longtemps il avait réclamé un téléphone auprès de ses parents, mais ces fous ne cautionnaient pas ce genre de choses, du coup, il en avait acheté un d’occasion, tout vieux et tout cabossé, à un pote à lui. Mais, il se fichait bien d’avoir un vieux portable tout moche, il se fichait bien d’être à la pointe de la technologie ou non, l’intérêt était de pouvoir contacter ses proches lorsqu’il le désirait et pour ce, il se fichait bien d’avoir une antiquité ou le dernier portable tactile à la mode. Il ouvrit alors la petite fenêtre qui s’affichait sur son écran en une seconde et lut rapidement le message que venait de lui envoyé sa folle de meilleure amie : « - Bien joué ! ». Il ne put s’empêcher de sourire comme un gosse tout en rangeant son portable dans la poche droite de son jean. Il lança un autre regard au jeune homme à ses côtés et après avoir réfléchi de très courtes secondes, il se releva en s’aidant de l’appui que lui donnait l’immeuble où il s’était adossé. Bref, il se retrouva alors face à face avec « l’énigme » et fut tout contente de constater que la différence de taille n’était pas énormément marquée. Pourtant, il devait être plus vieux que lui, de quatre ou cinq ans facilement. Il attrapa alors son sac qui trainait sur le sol tout en observant sans gênes aucunes son vis-à-vis. Mais où avait-il pu le voir ? A l’école ? Ça l’aurait étonné. En Australie ? Peu probable. Mais où ?? Cette question commençait sérieusement à lui prendre la tête et alors après quelques secondes, il se décida à prendre la parole : « - Tu t’appelles comment ? ». Ça pouvait paraitre indiscret, mais Mickey s’en fichait, il voulait savoir et têtu comme il l’était, il n’allait pas le lâcher avant d’avoir sa réponse. Son cerveau tournait à mille à l’heure tandis qu’il observait avec minutie les traits qui définissaient son vis-à-vis. Puis, brusquement, avant que le jeune homme n’ait le temps de répondre à sa question, Mickey ouvrit de grands yeux. Son regard clair exprimait ainsi qu’il avait trouvé, que enfin, le mystère n’était plus et que la lumière venait d’entrer dans son esprit. Il se félicita même intérieurement et le sourire qui finit par se peindre sur sa face de gosse exprimait toute la joie qu’il avait et même la fierté de se souvenir de son cousin. Car oui, le jeune homme face à lui était bel et bien son cousin et il venait tout juste de s’en souvenir. A vrai dire, dans sa vie, il n’avait pas eu beaucoup d’occasions de penser à son cousin. Déjà, il avait appris son existence alors qu’il était déjà âgé de dix années, lors de l’enterrement de son grand-père. Alors qu’il se goinfrait au buffet, ce même cousin était venu le voir et s’était présenté. Il devait avoir l’âge que Mickey avait dorénavant, à l’époque. C’était si bizarre et marrant de le revoir après tant de temps que Mickey était plutôt partagé dans ses sentiments. Il ouvrit alors la bouche afin d’exprimer sa trouvaille à son cousin, il en était désormais certain : « - Joshua, c’est ça ? ». Il avait une bonne mémoire mais je dois bien avouer que ce jour là, celui de l’enterrement de l’inconnu qu’était son grand-père pour lui, fut un jour assez mémorable. Tout d’abord, pour la première fois de sa vie il avait quitté sa terre natale, c’est-à-dire l’Australie, pour se rendre en Angleterre. Ensuite, il avait assisté pour la première fois de son existence à un enterrement. Puis, il avait rencontré sa famille. Et enfin, il avait vu pour la première fois celui qu’il considéra ensuite un peu comme un modèle, son demi-oncle Seth qui vivait lui aussi sur l’île d’Ashling. Drôle de coïncidence, non ? Comme quoi, le monde était vraiment petit et c’était comme si la famille Lennon-Marley avait décidé de se réunir sur cette île. Comme si la seconde génération, au contraire de ses aînés, avait décidé de se regrouper. Bizarre. Mickey était tout content de revoir ce cousin avec qui il s’était bien amusé le jour de l’enterrement de son grand-père. En effet, il se souvenait parfaitement que ce jour là, ses parents se disputaient avec le reste de la famille, sa sœur Ginger tentait de calmer toute la marmaille, son autre sœur Harlow avait trouvé un garçon de son âge et Mickey lui, il était resté tout seul au buffet jusqu’au moment où Joshua était arrivé. Alors, ils s’étaient amusés à faire des conneries en tous genres, Josh s’amusant à apprendre de nouvelles choses à son petit cousin de quelques années son cadet. Ce jour là, Mickey avait eu l’impression d’avoir un grand-frère. Lui qui en avait si longtemps rêvé - non pas qu’il n’aimait pas ses sœurs, il les adorait, mais parfois il avait cette envie d’avoir un frère - s’était retrouvé avec un grand-frère sur les bras qui n’était en réalité autre que son cousin. Revoir Joshua, en cette matinée de début d’année lui faisait tout drôle et ravivait les souvenirs de cette journée à l’origine triste mais en réalité mémorable chez le jeune homme. Tout sourire il décida d’éclaircir également son cousin quant à son identité. « - Je suis Mickey, nous sommes cousins, on s’est rencontré à l’enterrement de notre grand-père, je sais pas si tu t’en souviens… ». Peu lui importait, s’il s’en souvenait ou non - même s’il préférait que oui, tout de même -, il était simplement heureux de revoir ce garçon qui lui avait transmis tant de bonheur en cette journée il y avait de cela déjà six ans !
Joshua X. Lennon
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Sujet: Re: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit ! Dim 30 Jan - 20:37
Pauvre gamin. Je lui avait fait peur. Il avait des rayons de soleil qui lui parcouraient son joli minois. Il était fatigué, sa course effrénée avec la vieille qui gueulé son nom. Il était là depuis quelques secondes, il reprenait son souffle. Il n'arrêtait pas de m'observer, pourquoi étais-je venu près de lui ? Pourquoi le regardais-je ? Je le connaissais, c'était sûr à présent. Des gens qui s'appellent Mickey c'est rare. De plus, j'en connait un. Enfin, j'en connaissait un, c'est mon cousin, qui a six ou sept années de moi que moi. Nous n'avions eu l'occasion de nous rencontrer qu'une seule fois dans nos vies, et c'était dans un contexte assez glauque, enfin, ça devait l'être. C'était l'enterrement de nôtre grand-père. Grand-père que je n'affectionnais pas particulièrement, en fait. Il était méchant, jamais là pour ses petits-enfants. De l'argent de poche ? Il ne fallait pas compter dessus. Des bisous, câlins ? Il a mieux à faire. Il était donc mort, et, je n'ai pas honte de dire que j'éprouvais une certaine jouissance à le voir descendre dans un trou en terre, mis dans une boîte ornée d'or, d'argent et tout le tralala... C'était bien lui ça, toujours à vouloir être le meilleur. Et pour pas changer, y'avait beaucoup de monde rien que pour un connard comme celui-là. Des enfants, des adultes, des vieux qui vont bientôt finir dans une boîte comme mon cher grand-père. Surtout un enfant, tout seul, au buffet. Je m'approchais donc vers lui, il avait encore une toute petite bouille, il était tellement mignon. On avait rigolé, puis ma mère arriva derrière moi pour me présenter mon cousin au prénom très... original. Mickey. On rigolait, de son prénom, de la mort du grand-père, on étais ignobles mais le principal était que nous nous entendions bien. Pendant que je réfléchissais, le jeune garçon se souvenait de mon prénom et donc, de nôtre lien familial. « Yep, c'est moi. Mais appelle moi Josh, s'il te plaît. » C'était un moment inoubliable. Rencontrer pour la deuxième fois de ma vie mon cousin n'était qu'un moment de bonheur. Il avait toujours gardé sa bouille d'enfant, mais apparement pas le caractère. Il venait de se faire courser par une vieille femme. Elle travaillait sans doutes à ce lycée, sinon, je vois mal pourquoi Mickey et elle y seraient. « Tu parles que je m'en rappelle. Tu te souviens quand on a éclaté de rire quand le mec a dit :"Il nous manquera beaucouille." » Je ne pouvais m'empêcher de rigoler après avoir prononcer cette phrase. J'imagine qu'il avait envie de dire beaucoup, mais même dire ce mot était ironique pour nous. Il n'a finalement manqué à personne.
Après s'être remémoré les souvenirs passés, j'observai qu'un homme en costard sortait du bâtiment. Il était accompagné de la vieille mégère qui poursuivait mon petit cousin il y a à peine cinq minutes. Ils se rapprochaient de plus en plus, remontés comme jamais. « Ne dis rien, laisse moi faire. » C'était un conseil. « Monsieur Mickey Joël Marley, vous êtes prié de vous diriger dans mon bureau, immédiatement ! » « Permettez-moi de vous dire, monsieur, qu'il ne viendra pas dans votre bureau. Voyez-vous, mon frère, ici présent, est atteint d'asthme, et tête en l'air comme il est, il a oublié son inhalateur. » « Ce n'est pas marqué dans son dossier, monsieur. » « Il est tête en l'air, je vous dit. Et puis il semblerait qu'il l'a indiqué à sa professeure, ici présente. » « C'est faux ! Archi faux ! » Evidemment, c'était faux. C'était également faux que c'était mon frère, mais il n'allait pas vérifier, non ? Après cet échange, les deux vieux repartaient à l'intérieur du batiment. Je regardai ensuite le jeune homme, et j'éclatai de rire. Ils avaient l'air de m'avoir cru ! Ils sont naïfs. Le jeune homme n'avait pas l'air de rire, lui. « Tu n'auras pas de problèmes. Et puis si t'en as, tu m'appelles. » Je lui tendis un bout de papier où était inscrit mon numéro de téléphone fixe. Le pauvre avait un vieux téléphone portable tout cassé. J'avais décidé de lui offrir le mien, déjà un peu plus récent. « Prends. Imagine ça comme un cadeau de retrouvailles. Par contre, n'aies pas peur si tu te retrouves avec quinze messages manqués dans les cinq prochaines minutes, c'est ma soeur. » Mieux vaut prévenir ! Il avait l'air content, c'est sans doutes l'un des rares cadeau qu'il reçoive. Je me rappelle de ses parents. De vieux hippies. Il n'avait pas été gâté. Certes, je déteste mes parents, mais Némésis et moi-même avons eu une meilleure enfance que la sienne.
Il était toujours aussi drôle qu'il y'a six ans. Un peu je-m'en-fout-de-ta-vie,-lâches-moi, mais drôle. Je me suis alors rendu compte que je l'aimais, ce petit. Et dieu sait que je déteste tout le monde. Mais non, il a eu l'honneur d'être la seconde personne que j'aime après ma sœur chérie. Je sortis alors une clope, et les yeux de mon cousin s'étaient agrandis. On aurait dit qu'il allait bavé. « T'en veux une ? » C'est pas dans mon habitude de donner des clopes à tout va, mais là, c'était mon cousin, je pouvais au moins faire ça.
Dernière édition par Joshua X. Lennon le Mar 1 Fév - 14:47, édité 1 fois
Mickey J. Marley
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Sujet: Re: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit ! Lun 31 Jan - 15:29
Comme quoi le monde est petit ! Feat.Joshua & Mickey
Revoir son cousin après tant d’années, sur une île aussi paumée qu’Ashling était complètement délirant et pourtant, c’était bel et bien vrai. Comme quoi parfois la vie nous réserve de belles surprises ! Mickey était tout content et à dire vrai, rarement dans sa vie il ne s’était senti aussi heureux. Son cousin lui avait laissé un souvenir plus que positif et le revoir ravivait cette journée à la base glauque qui avait fini en grosse blague. Cette journée qui avait été riche en émotion également. « - Yep, c’est moi. Mais appelle moi Josh, s’il te plaît. ». Un sourire encore plus radieux se dessina sur la face de Mickey qui, ainsi, paraissait encore plus gamin qu’il ne l’était déjà. Le bonheur qu’il ressentait à ce moment précis s’affichait aisément sur son visage et ça faisait plaisir à voir ! « - Tu parles que je m’en rappelle. Tu te souviens quand on a éclaté de rire quand le mec a dit : « Il nous manquera beaucouille. » ». Mickey ne put se retenir de rire suite à la remémoration de ce moment assez mémorable, il fallait bien l’avouer. Ce jour… Il lui paraissait si proche et si lointain à la fois qu’il en était un peu perdu. Son cousin Joshua était comme dans ses souvenirs, à la fois protecteur et je-m’en-foutiste, attachant et souriant. Mickey était aux anges. Leurs rires résonnaient dans la ruelle, jusqu’au moment où Mickey reprit la parole prêt à faire partager avec son cousin l’un des souvenirs qu’il gardait de cette journée : « - Et quand on passait entre les bancs, dans l’église et qu’on piquait dans les sacs des mémés ! C’était vraiment trop fort ! ». Et il repartit dans une partie de rire. Sa vie semblait tout à coup plus simple, plus belle. A dire vrai, depuis qu’il était sur l’île, c’est-à-dire, depuis à peu près deux mois. Toute sa vie, il n’avait fait que subir, subir les sautes d’humeurs de ses parents, leur façon de vivre et aujourd’hui, tout cela changeait brutalement à son grand bonheur. Sa vie prenait un tournant qui lui plaisait et pour la première fois de sa vie, il se sentait à sa place.
Pourtant, rapidement, le sourire peint sur son visage d’enfant disparu laissant place à une certaine inquiétude assez légitime puisque sa professeure de mathématiques - cette vieille mégère qui l’avait poursuivit à travers les couloirs - accompagné du proviseur de son lycée apparurent, pointant du doigt le jeune homme tout en marchant vers lui, une forme assez aiguë de colère dessinée sur leur visage vieilli par la colère. Le rythme cardiaque de Mickey s’accéléra, il prit peur, son esprit tourna alors à mille à l’heure. Devait-il fuir une fois de plus ? Non cela ne ferait qu’aggraver les choses. Devait-il s’excuser auprès de cette vieille folle ? Ah ça jamais ! Que faire. Et alors qu’il réfléchissait le plus rapidement possible, son cousin prit la parole sous un regard admiratif de la part de Mickey. « - Permettez-moi de vous dire monsieur, qu’il ne viendra pas dans votre bureau. Voyez-vous, mon frère ici présent, est atteint d’asthme, et tête en l’air comme il est, il a oublié son inhalateur. ». Peu probable à en juger son enfance baignée dans la fumé de drogues diverses et variées. A dire vrai, s’il avait été asthmatique, il serait mort depuis longtemps le pauvre ! Mais l’idée était loin d’être stupide puisque Mickey était effectivement très tête en l’air. Très je-m’en-foutiste sur les bords, il ne faisait attention à rien et ça, sa professeure l’avait surement remarqué. D’ailleurs, elle ne sembla pourtant pas vraiment convaincu à en juger son crie de dénie et le regard qu’elle lança au gamin ici présent. Lui, il se contentait de hausser la tête positivement lorsque le doyen ou même sa prof lui lançaient un regard. Puis, à son plus grand soulagement, les adultes lâchèrent l’affaire et Joshua se mit à rire sous le regard perdu de Mickey qui n’en revenait tout simplement pas. Il était assez partagé et ne pouvait donc se résoudre à se fendre la poire comme son cousin adoré. Il lui était cependant très reconnaissant, même si lui-même n’en avait pas encore conscience étant trop soucieux que le principal décide d’appeler sa grande sœur Ginger et ainsi découvrir la supercherie. « - Tu n’auras pas de problème. Et puis si tu en as, tu m’appelles. ». Mickey attrapa le papier que lui tendait Joshua, des étoiles dans les yeux. Cela voulait-il dire qu’ils étaient amenés à se revoir ? Mickey en était déjà tout heureux. Lui qui rêvait d’une famille unie et normale se trouvait avec le numéro de son cousin entre les doigts ! C’était si énorme qu’il en était sans voix. Mickey, le grand bavard était sans voix, je ne sais pas si vous vous rendez compte ! Si sa sœur Harlow le voyait à cet instant précis, elle ne manquerait pas de se moquer de lui - gentiment bien sûr ! - . Il était si heureux que ce même sourire de pur bonheur qu’il affichait avant l’arrivée de sa prof et du doyen, réapparut bien rapidement. Puis, un portable atterrit sous son regard, il releva la tête ne comprenant tout d’abord pas, puis écouta son cousin : « - Prends. Imagine ça comme un cadeau de retrouvailles. Par contre, n’aies pas peur si tu te retrouves avec quinze messages manqués dans les cinq prochaines minutes, c’est ma sœur. ». Mickey était gêné et pour signifier cette gêne, il passa l’une de ses mains dans sa chevelure brune. Il ne savait trop quoi faire. Accepter ? C’était trop, beaucoup trop ! Refuser ? Et risquer de vexer son cousin tout récemment retrouvé ? Non merci ! Il était un peu perdu mais finit par attraper le téléphone, hésitant. « - Merci, c’est super sympa mais… et toi ? Comment tu vas faire ? ». C’est vrai quoi, il ne l’avait pas retrouvé pour qu’il lui fasse la charité et ainsi le ruiner ! Il ne voulait pas ce genre de relation ! Il n’en avait jamais eu de la sorte et ça n’était pas prêt d’arriver ! Soudain, l’image de sa jeune cousine lui revint en mémoire et il ne tarda pas à s’exprimer là-dessus : « - ta sœur… Némésis, c’est ça ? ». Il l’avait également vu à l’enterrement de leur grand-père. Mais à contrario d’avec Joshua, il ne lui avait pas vraiment parlé. Ce jour là, Joshua avait tellement monopoliser son attention par ses idées farfelues que rien ni personne d’autres ne comptaient - peut-être mise à part son oncle qu’il avait aperçu avant de rencontrer son cousin -. Quoi qu’il en soit, il se souvenait parfaitement de Némésis qui ne devait d’ailleurs pas avoir énormément changé depuis, tout comme Joshua à dire vrai même s’il faisait plus… adulte.
Alors, d’un commun accord, ils se mirent à marcher dans la ruelle, quittant cette allée trop proche, beaucoup trop proche de son lycée. Mickey n’était pas franchement doué pour les études. A dire vrai, il avait de grandes capacités et une intelligence rare mais il ne s’investissait pas. Certes, pour les bêtises ou autres trucs dans le genre, il n’y avait pas de problèmes mais pour les études, c’était une autre histoire. Quoi qu’il en soit, ce matin là, il allait la passer avec son cousin et rien ni personne n’allait l’empêcher de savourer ce moment. Un paquet de clopes finit par atterrir sous son regard azur et il releva la tête vers son cousin : « - T'en veux une ? ». Mickey sembla réfléchir quelques courtes secondes avant de hausser les épaules nonchalamment et s'en attraper une : «- Je veux bien, merci ! ». Alors, il posa le tube blanc au bord de ses fines lèvres et attrapa le briqué que lui tendait son cousin. Il inspira fortement et alluma sa cigarette, le tabac entrant dans ses poumons à une vitesse vertigineuse. S'il ne touchait pas à la drogue - quoi que, il lui arrivait parfois de fumer un petit joint en soirée -, il lui arrivait quelques fois de fumer, néanmoins pas assez pour se proclamer fumeur. Alors, il finit par repenser à ce qu’il c’était passer et surtout au fait qu’il n’avait toujours pas remercié son cousin. Tout en continuant de marcher sous les rayons chauds du soleil, il ouvrit la bouche une fois de plus : « - Au fait… merci pour tout à l’heure ! J’aurais eu de gros ennuis sans toi et je dois dire que ma prof court vraiment super vite, à croire qu’elle n’est pas vraiment humaine… ».
Joshua X. Lennon
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Sujet: Re: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit ! Mar 1 Fév - 15:55
Mickey Mickey Mickey... Sacré p'tit gars, n'empêche. En y repensant, les chances de retrouver son cousin quasi-inconnu sur une île totalement pourrie, sachant que nos deux caractères ne correspondent pas du tout au caractère de cette ville ? Faibles, vraiment très faibles. Cependant, c'était arrivé ce matin. J'aurai pu tomber sur un connard de cousin, vous savez, celui qui vous dénonce d'avoir fait des conneries, celui qui vous fait tomber, celui qui ne vous aime pas, simplement. Mickey, lui, n'était rien de tout ça. C'était un gentil cousin, un peu perdu par la vie et qui ne fait que des conneries. Comme moi, quoi. On était fait pour s'entendre davantage, non ? On avait bien rigolé à l'enterrement du vieillard sénile, et c'était à vrai dire, la seule fois. Nous n'avions plus eu l'occasion de nous rencontrer encore une fois, ce qui me manquait beaucoup - ou beaucouille, si vous voulez. Ah ! Cette journée ! Je m'en souvenais comme si c'était hier. Moi, arrivant avec ma sœur jumelle, elle, qui part s'asseoir le téléphone en main. Je ne savais pas quoi faire, à vrai dire. J'étais seul, mes parents parlaient avec leurs frères et sœurs quand je vis une petit garçon âgé d'à peine une dizaine d'années. J'allais lui parler, et nous fîmes les quatre-cent coups ensemble. J'eus la bonne surprise de voir que Mickey s'en souvenait encore, six ans plus tard. J'en fus tout aussi comblé quand il m'annonça que, lui aussi, avait des souvenirs précis. Faire chier les gens dans l'église, un moment magique en somme. J'étais peut-être passé pour un gamin, et alors ? J'avais seize ans, j'étais jeune, j'avais le droit de m'amuser. « Ah oui, je l'avais oublié ! On avait amassé plein d'argent, n'empêche. » J'avais réellement oublié, pauvre de moi ! Je riais de plus belle, cette journée était juste magnifique, malgré le contexte. « On devait être les seuls à rire, ce jour là ! » Ce qui est normal, peut-être. Mais quand nous faisions nos conneries, Némésis rigolait. C'est la première fois que je rigole autant depuis mon arrivée sur l'île. C'est vrai qu'habiter ici n'est pas une partie de plaisir, c'était... cul-cul. Je m'ennuie mais je me serai encore plus ennuyer si je n'étais pas parti avec "ma petite-sœur" chérie, et si je n'avais pas re-rencontrer mon p'tit cousin.
Le visage du jeune homme au prénom de souris devenu de plus en plus pâle à chaque pas de plus de son proviseur ainsi que la vieille mégère qui a faillit le tuer il y a pas moins de dix minutes. C'est avec une colère monstre que le directeur de l'établissement demanda au jeune Mickey d'aller le rejoindre dans son bureau, ce que je me suis permis de refuser. Pourquoi ? Nous venions de nous retrouver, je n'allais pas le quitter ainsi sachant qu'il allait rester des heures et des heures dans le bureau. J'ai répliqué, personne ne parle à mon cousin de cette façon, non mais ! Je les voyait repartir, les poings serrés. Ils étaient dégoutés, c'était sûr ! Je regardais alors mon cousin tout en rigolant de vive voix, je lui donnait mon numéro, si il avait un problème, il pouvait m'appeler, je répondrai toujours. Je lui donné ensuite mon portable, pas tout neuf, mais pas aussi vieux que le sien. Il méritait d'avoir un meilleur portable, de meilleures choses en général. Il hésitait, le prenait-il, ne le prenait-il pas ? Je voulais qu'il comprenne que si je lui tendait, c'est qu'il devait le prendre. Un cadeau, en quelques sortes. « Oh, ne t'inquiètes pas, je dois en avoir trois ou quatre chez moi... » Le jeune homme était bouche bée. « Non, mais non, j'ai pas volé ! » J'avais juste acheté, au cas où. Je lui parlait alors de ma sœur, Némésis, dont il se rappelait le nom. Elle devait pas tardé à appeler pour avoir son jus d'oranges. Chieuse. « Je suis déçu, tu te souvient de son nom mais tu ne te souvenais pas du mien tout à l'heure... Mais nan j'rigole.» Il avait gouté à mon super-pouvoir de la farce.
On avait décidé de marcher, rester planté devant cet immeuble aurait pu nous apporter des ennuis. Nous marchions dans la ruelle adjacente à la rue. J'avais sorti un paquet de clopes, ce qui ne manqua pas mon cousin. Je lui en avait proposé une, en espérant qu'il accepterait. A seize ans, tout le monde fume, donc personne ne pouvant rien dire. Je lui pencha le paquet puis il en prit une. Je lui lançait alors le briquet qu'il me relança quelques secondes plus tard une fois sa cigarette allumée. Il m'était ensuite reconnaissant de l'avoir aidé avec les deux vieux qui étaient apparus tantôt. « C'est à ça que sert la famille, non ? »
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Sujet: Re: JOSHUA&MICKEY ▷ Comme quoi, le monde est petit !