DOSSIER N*15574 DEMANDE D'IMMIGRATION REJETEE ACCEPTEE

welc' Nom Complet Nathanael Fearwell. Nathanael vient de mon grand-père, se prénommant lui-même par ce beau prénom. date de naissance Trois novembre mille neuf cent quatre-vingt sept. Pays D'origine Angleterre. I'm so british, yes. Statut Célibataire. Pour le bonheur de ses dames Orientation Sexuelle Hétérosexuel à nouvel ordre Travail/etudes Etude en criminologie. Moi plus tard, je veux faire comme les Experts ! arrivée sur le territoire Vingt-trois janvier deux-mille-quatre classe sociale Haute tatouage/piercing Un seul. Au creux du poignet. Il représente un signe chinois. Dois-je préciser que j'étais dans un état second quand je l'ai fait ? >ambitions et rêves Trouver ceux qui ont tué mes parents et leur faire payer. troubles quelquonques Troubles psychologique peut-être ? Non allez, je rigole (même si c'est pas marrant). Aucun trouble en vue docteur !

little story

« Bonjour Papa. Bonjour Maman. »

En cette journée d’hiver, le temps se faisait plus froid. Rares étaient les courageux qui venaient rendre un dernier salut à leurs proches défunts, se confesser à eux espérant trouver une réponse, un réconfort qui ne viendra jamais, se sentir plus proches d’eux espérant que même la mort ne pouvaient les séparer. Emmitouflé dans son manteau, une grosse écharpe enroulant sa gorge et le tenant bien au chaud, Nathanael fixait avec intensité la tombe de ses parents. Cette boule familière vint se former dans sa gorge. Cette sensation de vide et de manque refaisait surface avec une telle ardeur que même Nate en fut déstabilisé. Bien que ses yeux lui piquèrent, il ne versa aucune larme. Cela faisait depuis longtemps qu’il n’avait plus pleuré. Il avait appris à ne pas montrer ses faiblesses. Il voulait se montrer fort aux yeux de tous. Le beau brun se baissa légèrement et adopta la position qu’il prenait à chaque fois qu’il venait : assis sur la tombe, dos appuyé contre la pierre. Il poussa un profond soupir et savoura ce moment de solitude qu’il affectait tant. Quand il avait besoin de réfléchir, se poser, prendre une décision des plus cruciales, c’était ici qu’il se rendait. Un silence pesant régnait dans le cimetière. Aucun son ne venait troubler ce calme apaisant.

« Vous me manquez, finit-il par dire. C’est lorsqu’on perd ceux qui nous sont chers qu’on se rend compte à quel point ils sont importants. J’ai besoin de vous. Besoin de ma maman. De mon papa. J’ai besoin d’entendre votre voix. De vous savoir auprès de moi. J’en ai marre de jouer un jeu. De faire croire à qui veut l’entendre que je suis un dur. Que votre départ ne m’affecte pas. Que maintenant, je suis devenu quelqu’un d’indépendant. Mais je me mens à moi-même plus qu’autre chose. Je… J’aimerais retourner dans le passé. Quand vous étiez encore là. J’aimerais profiter de chaque instant. Je n’en peux plus de vivre que de mes souvenirs. »

Nate s’arrêta dans sa tirade. Ses paroles planaient dans le cimetière. Il pouvait les voir, les sentir. Ses parents l’entendraient-il ? Le jeune homme en avait l’intime conviction. Lentement, il ferma les yeux et se laissa dériver au fil de ses pensées. Ses souvenirs.

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il avait toujours été un enfant des plus heureux. Son père était un avocat réputé et recommandé d’Angleterre. Il avait gagné bien plus d’affaires qu’il n’en avait perdues. Ce qui différenciait des autres avocats du pays, c’était ce don qu’il avait de pouvoir se montrer compréhensif envers son client quel qu’il soit. Il défendait sa cause comme si sa propre vie en dépendait. Dès son plus jeune âge, Nate voyait son père comme un exemple. Le meilleur. Un modèle. Son repère. Il était très proche de son paternel qui ne ratait aucune occasion pour passer du temps avec son fiston. Quant à sa mère, Nate l’aimait irrévocablement. Elle était rédactrice en chef dans l’un des plus grands magazines dédié à la psychologie. Certes, elle n’était pas très présente à la maison, travaillant tard le soir et voyageant par-ci par-là mais elle ne manquait pas de prouver à son fils que bien qu’elle s’acharnait à son travail, il était sa priorité. Son petit rayon de soleil. Ses parents ayant des revenus tous les deux assez aisés, la famille Fearwell faisait partie de ce qu’on appelle plus communément la haute société. Ils habitaient dans l’une de ces grandes bâtisses familiales, comme on peut le voir dans les films, aux abords de Londres. Nathanael ne manquait jamais de rien. Il avait tout ce qu’il souhaitait. Cependant, c’était loin d’être un sale gosse de riche qui ne vivait qu’au rythme insoutenable de ses caprices. Ses parents lui avaient inculqué les vraies valeurs de la vie et c’est ce qui, Nate l’avait compris au fil du temps, l’avait permis de rester sur le droit chemin.
Katie-Ann et Maxwell étaient on ne peut plus fiers de leur fils. En effet, en plus d’être un enfant obéissant et agréable, Nathanael était un élève modèle. Surdoué ? Disons simplement qu’il avait plus de facultés comparé à ses camarades de classe, éveillant chez eux l’envie et la jalousie. Le travail scolaire lui permettait de confirmer ce que bon nombre pensait de lui : Nathanael Fearwell était un enfant exemplaire, proche de la perfection.

Des bribes de souvenirs défilèrent devant les paupières closes du beau jeune homme. Un sourire nostalgique se dessina sur ses lèvres lorsqu’il songea au jour où il avait appris à rouler en vélo, son père courant derrière lui près à le rattraper s’il venait à perdre l’équilibre. Où il venait frapper à la porte de ses parents, leur demandant de pouvoir dormir avec eux, ne trouvant pas le sommeil dans sa chambre. Où ils avaient passé une journée au bord de mer, son père et sa mère l’aidant à faire des châteaux de sable, son père lui apprenant à contrôler son cerf-volant, sa mère partant à la cueillette aux coquillages avec lui. Chaque souvenir ne faisait que renforcer son chagrin. Chaque image était comme un coup de poignard porté en plein dans son cœur. Un masochiste le petit Fearwell ? Si s’accrocher aux choses qui lui manque est la définition d’un masochiste, alors Nate en est un. A la perfection.

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« Je me demande parfois si vous me voyez dans haut, lâcha-t-il tout en observant le ciel. Si oui, vous ne devez pas vraiment être très fier de votre fiston, hein. J’ai fait tellement de conneries. Je regrette. Sincèrement. J’aimerais pouvoir effacer tout une partie de ma vie et pouvoir la réécrire à ma guise. Mais c’est impossible et faudra que je fasse avec. Je sais très bien que si vous étiez encore là, vous auriez été déçu. Et ça me tue. De savoir que vous auriez à mon égard de la déception. C’est… Putain ! Ca me fait trop râler. Je suis désolé. Désolé. Mais ça a été tellement dur. Tout était bien. On était heureux. Et puis tout s’est écroulé. Comme ça, en un claquement de doigt. Vous pouvez me croire, ceux qui vous ont fait ça. Ceux qui ont tout gâché. Ils vont payer. Je vous en fais la promesse. »

Treize avril deux-mille-deux. Cette date restera à jamais gravée dans la mémoire du jeune homme. Bien qu’il tente par tous les moyens de ne plus y repenser. De plus revivre cette soirée horrible. Ses pensées lui jouent souvent des tours et lui repassent, sans amertume, les évènements atroces qui ont causé sa perte. Aujourd’hui, elles avaient encore cette satanée envie de le martyriser un peu et l’enfoncer un peu plus dans ce trou qui ne cessait de s’approfondir.

« Acclamez le plus beau, le plus fort, le meilleur d’entre tous : Nathanael Fearwell, rigola l’intéressé.» Installé dans un fauteuil délabré, il regardait, un sourire de satisfaction peint sur son doux visage d’adolescent de quinze ans, l’écran de la télévision qui indiquait que le premier joueur, en l’occurrence lui, venait de remporter la partie. Son ami, un petit blond aux traits encore enfantins et se prénommant Cappie, lui balança un coussin à la figure. Il avait toujours été un mauvais perdant ce Cap’. « Je m’inclinerai jamais devant un tricheur ! REVANCHE ! » Nate ne put s’empêcher de rire en le voyant. Cappie dissimulait très mal son envie irrépressible de partager son fou rire. « T’es vraiment maso mon gars. On te l’a déjà dit ça ? remarqua Nate, moqueur. Tu te feras encore écraser par le maître. Alors t’es… » La sonnerie de son portable l’arrêta dans ses explications. Il le prit et tout en fronçant les sourcils, observant l’écran. Numéro inconnu. Génial. Il reporta son attention sur Cappie « Prépare le jeu mec. » Il décrocha. « Allô ? ... Oui, je suis bien Nathanael Fearwell, pourquoi ? … Vous devez vous tromper. C’est pas possible. C’est pas POSSIBLE ! » Il raccrocha et balança son portable contre le mur. Cappie le regarda, déconcerté. Nate ne prit même pas la peine de lui expliquer ce changement brutal de comportement, sortant en hâte de la chambre.
Le drap obscur de la nuit avait déjà recouvert l’Angleterre. Courant aussi vite que ses jambes lui permettaient, Nate prit le chemin pour se rendre à la demeure familiale. Il n’avait pas le temps de pensées. Tout ce bousculait dans sa tête. Ce n’était pas possible. Ca ne pouvait lui arriver. Pas à lui. Pas à ses parents. Il devait être en train de faire un mauvais rêve et ne tarderait pas à se réveiller. Tout en courant, l’adolescent se pinçait. Mais il était toujours là, à courir à travers les rues désertes de son village. Ce n’était pas possible … Sans qu’il ne s’en rendre compte, les larmes coulaient le long de ses joues. Chaque pas le ramenait vers la dure réalité. Son monde s’écroulait. L’emportant dans sa descente infernale.
Arrivé dans sa rue, Nate s’arrêta net. Essoufflé, le visage bouffi par les larmes, il observa avec horreur les ambulances parquées devant sa maison. L’agitation était à son comble. Des policiers allaient et venaient, se parlant grâce aux talkies-walkies. Des voisins ne s’étaient pas fait prier pour sortir de chez eux et assister en direct à cette scène. Nathanael n’avait qu’une seule envie. S’échapper. S’évader. Se réveiller. Retrouver ses parents. D’un pas pressé, il se dirigea vers sa maison. Arrivé à la hauteur de la banderole interdisant les habitants de pénétrer sur la scène du crime, Nate hésita quelques instants. Voulait-il rentrer dans cette maison ? Respirer l’odeur nauséabonde de la mort ? Prenant une grande inspiration, il passa en-dessous. Un policier s’empressa de venir près de lui, lui recommandant de ne pas s’approcher. Mais sa voix parvenait en sourdine aux oreilles de l’orphelin dès à présent. Ecarquillant les yeux, Nate observa le brancard que les ambulanciers s’apprêtaient à entreposer dans l’ambulance. Bien qu’un drap blanc recouvrait le corps inerte, le jeune Fearwell était persuadé que ce n’était ni son père, ni sa mère. La femme de ménage … Ils s’en étaient aussi pris à une pauvre et innocente femme de ménage… Les fumiers ! Le policier était reparti, le laissant seul avec pour seul compagnie son désespoir et ce chagrin qui ne cessait de le ronger de l’intérieur. Soudain, il les vit. Les corps de ses parents poussés par des hommes aux visages fermés. Nate avait envie d’hurler. De crier au monde entier à quel point il souffrait. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Il se mit alors à avancer, de plus en plus vite, diminuant la distance qui le séparait de ses parents. Ses parents qui avaient étaient assassinés. Un homme l’intercepta avant qu’il ne puisse atteindre son but. Nate se débattait. S’échapper. Il regarda avec désespoir les ambulanciers introduire les corps, sans vie, de ses parents dans leur véhicule. S’évader. L’adolescent laissa ses larmes couler, ne se donnant plus la peine de les retenir. Se réveiller. « NOOOOOOOOOOOOOOOON, cria-t-il le chagrin, la tristesse et la solitude marquant ce cri désespéré » Retrouver ses parents.

Depuis la mort de ses parents, la vie de Nathanael pourtant si idyllique se transforma en un cauchemar vivant. Tout commença par le simple fait de sécher. Nate ne savait plus ce que ça pouvait lui apporter, son but étant de rendre ses parents fiers. Mais ils n’étaient plus là … Traînant dans les rues, il commença à fréquenter des adolescents plus vieux que lui. Pas de bonnes fréquentations bien entendu. Mais il n’avait aucun aîné qui pouvait le remettre dans le droit chemin. Dans sa tête, prendre des risques était la seule chose qui pimentait sa misérable vie. C’est pour cette raison qu’il commença à fumer. Un de ses soit-des potes lui avait proposé une cigarette. Une seule. Nate avait longtemps fixé celle-ci, pesant le pour et le contre. Il finit par accepter. Il en fumait régulièrement, les paquets défilant à une vitesse fulgurante. Mais la nicotine ne le satisfaisait plus. Il lui fallait plus. Beaucoup plus. Un joint. Deux joints. Trois joints. Il en devint vite accro, affectionnant cette sensation de planer. D’être libre. Il sortait de plus en plus, n’hésitant pas à rentrer dans des bars et clubs interdits aux mineurs. Les règles ? Il s’en foutait. Dans son monde, il n’y avait plus de contraintes. Accumulant sorties sur sorties, il était un friand adepte de ce domaine de débauche. Il était pris dans ce cycle infernal. Il ne pouvait s’en échapper. La drogue et l’alcool devinrent les meilleurs amis de Nathanael. Il ne pouvait se passer de sa dose quotidienne de cocaïne, de beux, d’heroïne et de sa bouteille de vodka. Il était perdu. Au sens propre comme au sens littéral. En sniffant, buvant, se piquant, Nate avait enfin l’impression de s’évader. Il avait enfin ce qu’il voulait. Revoir ses parents. Dans ses moments de transes qui lui donnaient la plupart du temps des hallucinations, l’image de ses aînés lui apparaissait. Il leur parlait. Leur disait combien il se sentait seul. Leur murmurait qu’il les aimait. Mais toutes ses rapproches demeuraient sans réponses. Et puis, ils disparaissaient comme ils étaient apparus. Le lendemain, Nate faisait en sorte de les rencontrer une nouvelle fois espérant désespérément qu’ils lui répondraient.
Ce fut grâce à ses amis, ses proches et un petit voyage en cure de désintox’ que Nate fut guéri de cette emprise que la drogue et l’alcool avait sur lui. Du moins, il en est partiellement guéri. La tentation de se boire un petit verre n’est jamais bien loin.

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« Si je suis venu ici, c’était pour vous voir une dernière fois. Je… Je pars. Je m’envole pour Ashling Bay. Ce sont des amis qui m’ont conseillé de partir. Prendre un peu l’air. Débuter une nouvelle vie. J’aimerais croire qu’ils ont raison. Qu’Ashling Bay sera le début d’un renouveau pour moi. Vous savez, j’ai arrêté. Je prends plus rien. Et j’essaie de me tenir le plus loin possible d’une bouteille. Alors peut-être que ce serait bien, comme ils le disent, que je change aussi un peu mon milieu de vie. L’Angleterre, ça barbe à la fin vous savez. Vous allez me manquer. Je reviendrai vous voir. Et de là-haut, vous prendrez soin de moi hein ? Comme vous l’avez toujours fait ? »

Nate se leva lentement. Il se tourna vers la pierre où se trouvait la photo d’un homme et une femme aux visages rayonnants… Le jeune homme posa sa main sur celle-ci et sourit faiblement. Tout en poussant un long soupir, il se leva. Arrivé au bout du petit sentier, il se retourna et regarda une dernière fois la tombe de ses parents, comme pour s’imprimer de cette image. Il plongea ses mains dans ses poches et repartit. Il était fin prêt à affronter son avenir. Quel qu’il soit.

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Très bon choix d'avatar

Citation :

Bonjour, je m'appelle Simone. J'ai quarante-deux ans. Femme au foyer. Trois enfants. Divorcée. Un chien. Et, t'y as cru ? *Dis oui* AHAHAHA, c'est pas vrai ! C'est une BLAGUE ! *Fais semblant de rigoler* Un peu de sérieux. Aux dernières nouvelles, je suis une fille. Attends, je vais quand même vérifier. (...)

Fiche sur la voie de l'officialisation!
Cher monsieur FEARWELL quel groupe souhaitez vous rejoindre? _

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