DOSSIER N*15574 DEMANDE D'IMMIGRATION REJETEE ACCEPTEE

welc' Nom Complet FABIO SAMUEL DE MARZIO date de naissance 25 JUIN 1986 Pays D'origine ITALIE Statut CÉLIBATAIRE Orientation Sexuelle HÉTÉROSEXUEL Travail/etudes SERVEUR arrivée sur le territoire DEPUIS TROIS MOIS classe sociale AISÉE tatouage/piercing NON >ambitions et rêves DEVENIR UN GRAND SPORTIF troubles quelquonques AUCUN

little story

un. enfance. ♥

Fabio, va jouer avec les autres enfants au lieu de rester enfermer ici. Les bras croisés sur mon torse, les joues gonflées et bien rougies, je faisais non de la tête, presque énervé. Les autres enfants sont méchants avec moi maman ! Ma mère posa sont stylo sur la table, recula sa chaise dans un grincement qui enragerait tout le monde. Elle me fixa d'un air interrogateur. Comment ça ? Ils te font du mal ? Ma tête partit de droite à gauche une nouvelle fois. Bien sûr que non, si ils me faisaient du mal, je serais toujours en pleurs. Non mais à chaque fois je suis le voleur et ils me mettent en prison ! Ma mère se mit à rire à ne plus s'arrêter. C'est pas drôle maman ! Elle reprit son souffle et redevint normale quelques secondes après. Mais mon chéri, c'est normal, c'est ça qu'on appelle jouer. Il faut que tu te prêtes au jeu, que tu participes. Finalement, je suis resté avec ma mère cette après-midi là, et toutes les autres aussi d'ailleurs. Ah ça ! C'était le bon temps ! J'adorais passer des journées entières avec mes parents à jouer, à être chouchouter etc... Seulement, la vie n'est pas toujours rose, et je l'ai su très tôt. Trop tôt à mon goût.

Quand j'avais deux ans, mon père est parti à la guerre et il n'est jamais revenu. Je n'ai jamais vu ma mère aussi triste et dans un état aussi pitoyable que le jour où la voiture kaki s'est garée devant chez nous et que deux hommes grands au képi de travers ont toqué à la porte pour nous annoncer la terrible nouvelle. Je n'avais peut-être que deux ans mais voir ma mère comme cela m'a beaucoup marqué. Je l'entendais tous les soirs pleurer dans sa chambre, demandant à Dieu de nous le rendre.

J'avais huit ans. On toqua à la porte. Qui ? J'en sais rien et pourtant, j'ai ouvert dans aucune méfiance et aucune hésitation. Devant moi se trouvait une fille. Je dirais dans le douzaine d'âge. Mais qui était-elle ? Sans laisser une seule seconde de silence, j'appelai ma mère, histoire de savoir si elle la connaissait. Mais non. Alors qui était cette mystérieuse jeune fille qui était venu nous voir alors qu'elle nous était totalement inconnue ? Cependant, elle semblait nous connaître ce qui nous mettait de plus en plus mal à l'aise. Après une minute environ à tenter de mettre un nom sur ce visage, ma mère se décida à la faire rentrer à l'intérieur. Elles parlèrent durant deux heures jusqu'à ce que je compris qui elle était. Tu es ma sœur ? Mais tu t'étais perdu dans la nature ? Oui enfin, presque compris. En tout cas, il y avait une nouvelle venue dans la famille car depuis ce jour, elle n'est jamais repartie de la maison.

deux. adolescence. ♥

L'enfance, c'est bien la meilleure chose de la vie. Toujours à vous chouchouter etc... Mais ensuite vient l'adolescence. J'avais quatorze ans quand ma mère nous annonça son mariage avec un nouvel homme. Ma sœur était aux anges d'avoir enfin un vrai père mais moi, je refusais littéralement ce mariage. Impossible que quelqu'un prenne ma place d'homme dans la famille. C'est alors que ma sœur est venu me résonner. Pourquoi tu n'arrêtes pas d'insulter papa ? Papa ? Tu oses l'appeler comme cela alors qu'il n'est même pas notre père ?  Oui mais lui au moins, il veut de nous comparé à tous les hommes que maman fréquenté ! Ce n'est pas une raison pour que je prenne son nom. Tu ne penses qu'à toi.... Non, je pense à notre bonheur. Et alors, tu crois que maman n'est pas heureuse avec cet homme ? Moi je te le dis, elle est heureuse ! Avoue-le Fabio, tu ne veux pas que quelqu'un prenne ta place d'homme, je te connais. De là, je sortis de ma chambre en claquant la porte. Je ne voulais pas de ça, de cet homme dans la famille. Le jour suivant, je demandais à me faire émanciper. J'avais bien réfléchi et je ne voulais pas vivre avec lui sous mon toit, d'autant plus qu'il me poussait à bout à chaque fois. Tellement que je me retenais pour ne pas lui planter mon poing dans sa face de rat.

trois. le tournant. ♥

Fabio...tu vas être papa..." Arrêt sur image, rembobinage. Cette fille, enfin non, ma copine plus précisément, venait de m'annoncer après disons un an de relation commune que j'allais être papa ? Bon ok j'aurais rien dit si j'étais plus vieux mais là, j'avais que 23 ans. Vous me voyez être père à 23 ans sérieusement ? Oui bon à 23 ans on est pas encore vieux mais voilà je me sentais pas prêt à élever un enfant alors... Qu.. Quoi ? Non... non c'est pas possible ! PAS POSSIBLE !... j'ai piqué ma crise. C'est parti en sucette pendant quelques minutes puis je me suis calmé et on a réussi a discuter calmement. Depuis quand tu le sais que tu es... J'osais pas dire le mot. J'avais l'habitude de dire un rôti dans le four, ou un polichinelle dans le tiroir.. Depuis quelques heures seulement.. Non pas que mes chaussures m'intriguaient, non mais je ne pouvais détacher mon regard du sol. Oh... t'as pas attendu pour me le dire alors.. Elle me releva la tête et m'embrassa. Un baiser dont je me souviendrais tout le temps. Non et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime Fabio. J'esquissai un léger sourire. J'aimais quand elle me disait ces trois mots mais à un point... Je t'aime aussi mon amour... Et je venais l'embrasser tendrement. Comment passer des larmes à ça ? Facile. En s'appelant Fabio De Marzio.

quatre. l'accouchement. ♥

ALLÉ MON CŒUR POUSSE CHÉRIE, SOUFFLE ! Mon bonnet pour l'hygiène commençait vraiment à me faire chier, j'avoue. C'est pour ça que je n'arrêtai pas de l'encourager à pousser pour que le bébé sorte. Il était chiant lui aussi à pas vouloir sortir. On se serait cru dans un billard, ma copine avait la canne et poussait comme si elle tirait sur la boule, la tête du bébé quoi. Étrange métaphore, je sais. Cela faisait quoi ? Une heure que j'étais dans cette salle à entendre ma copine crier dans tous les sens et souffler comme si elle avait couru un marathon ? Oui. Et après deux heures, le mec qui était entre les jambes de ma chérie m'ordonna de sortir. Je ne discutai pas et sortis. Je fis les 587 pas dans la salle d'attente vêtu de mes trucs d'hygiène quand je vis une infirmière venir vers moi. Monsieur De Marzio ? Votre fille est née. Venez la voir. Je la suivis sans ronchonner mais entre temps, je lui posais une question que n'importe qui aurait pu poser. Et Karyn, elle va bien hein ? Elle ne me répondit pas et se contenta d'avancer. RÉPONDEZ MOI MERDE ! Tout le monde dans le couloir se retourna et on arriva dans la salle de maternité. Pourquoi ma fille est là ? Pourquoi elle est pas avec Karyn ? Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Et je poussai un autre juron. L'infirmière me passa ma fille que je pris soigneusement dans mes bras. Votre compagne est décédée monsieur De Marzio, nous n'avons rien pu faire pour la sauver, je suis désolé... Arrêt sur image. Oui un autre. Mais là c'est autre chose. Karyn était.. morte ? Non, c'était pas possible. PAS POSSIBLE ! Ma fille dans mes bras, je couru dans au bloc où elle était encore. Les médecins tentèrent de m'empêcher de passer mais ils cédèrent après un temps bien qu'ils prirent soin de prendre la nouvelle-née avec eux. Je me ruais dès lors vers elle prenant sa main dans la mienne. Karyn ! non, non tu peux pas me faire ça... Tu peux pas... comment je vais faire sans toi mon amour.. Je t'aime tant... Comment tu as pu partir... Les larmes me montèrent aux yeux et je fondais en larme, m'écroulant littéralement sur le lit d'hôpital de ma chère et tendre bien aimée qui maintenant se trouvait à la gauche de Dieu.

. FABIO DE MARZIO . date d'arrivee sur l'ile : 28.12.2010 nombre de point : 12 ♀ _ ne le 25.06.86 _ brun _ 180cm originaire d'Italie ..